Au Québec et de façon plus générale au Canada, on entend souvent parler dans les médias de la pénurie de main-d’œuvre dont souffre le pays. En effet, certains secteurs comme l’alimentaire, l’ingénierie, le domaine manufacturier ou encore l’industrie des TI sont durement touchés par le manque d’employés. Et avec la pandémie actuelle, cette crise de l’emploi ne s’est pas améliorée puisque de nombreux immigrés se sont vus contraints de rentrer dans leurs pays d’origine et ceux qui comptaient s’installer ont fait marche arrière.
Mais qui dit être à la recherche de nombreux talents, dit aussi plus de travail pour les chasseurs de têtes et les recruteurs. En effet, ces derniers sont devenus des éléments stratégiques au sein des entreprises, le capital humain étant essentiel pour le bon fonctionnement d’une compagnie. À l’interne, les recruteurs tentent de dénicher les candidats qui auront un impact positif pour l’organisation, tandis que les chasseurs de têtes sont de plus en plus appelés pour leur expertise qui devient primordiale dans cette quête aux meilleurs talents. Vous l’aurez compris, les professionnels du recrutement sont très sollicités ces temps-ci afin de répondre aux besoins grandissants des entreprises, sauf qu’il y a un véritable manque de professionnels du recrutement sur le marché, entraînant ainsi un ralentissement forcé de la croissance dans les entreprises.
Ce métier de l’ombre a souvent mauvaise presse auprès de l’opinion publique. En effet, on a tous déjà entendu l’histoire d’un recrutement qui s’est mal passé. Malheureusement, le recruteur ou chasseur de têtes a toujours cette étiquette qui lui colle à la peau, donc cela n’aide pas à trouver de nouvelles recrues.
C’est également une profession mal expliquée puisqu’il existe peu, voire pas, de formation. Aucune université n’a de programme spécialisé pour devenir responsable de talents. C’est souvent par le biais de formations générales telles qu’administration des affaires, ressources humaines, psychologie, relations industrielles ou encore gestion qu’on arrive à approcher le métier de recruteur; mais ces formations restent tout de même très larges, et il existe que très peu de formations spécialisées dans le domaine!
L’utilité des recruteurs est de plus en plus reconnue au sein des entreprises. Leur rôle stratégique devient primordial pour la réussite des compagnies, mais le marché manque encore de personnes sachant collaborer correctement avec les décideurs. On attribue souvent la dotation à des profils juniors, sans expérience et peu formés, n’étant pas à la hauteur des responsabilités et de la complexité que cela peut représenter. En effet, aujourd’hui les entreprises se trouvent confrontées à de nombreux défis stratégiques urgents, où le recruteur doit savoir identifier et repérer le talent dans un marché de rareté. Recruter n’est pas juste « trier des CV », le stratège en acquisition de talent doit savoir recruter, repérer, attirer et sélectionner des candidats dans un marché compliqué, il doit également être capable d’influencer avec crédibilité les décideurs au sein des organisations. Ce manque important de professionnels dans le domaine pose donc à se demander si les universités ne devraient pas plus s’ouvrir sur cette profession en grande demande, tant par les organisations que par le monde du recrutement lui-même. Il ne faut jamais oublier que oui, recruter a un coût, mais c’est encore plus coûteux de faire des erreurs de recrutement, d’où l’importance d’avoir des professionnels formés pour assumer cette responsabilité.
La pénurie de recruteurs est bien réelle, non seulement par manque de formations, mais aussi par manque de connaissances et de reconnaissance de ce métier. C’est donc un double défi lorsqu’on parle de pénurie de main-d’œuvre au Canada.
Chez Fauve, nous sommes convaincus que chasseur de têtes est le plus beau métier du monde, car nous sommes aux premières loges de tous les métiers, de tous les talents et de toutes les réussites. Nous avons à cœur de faire changer les mœurs et de mettre de l’avant ce fabuleux métier.